Après avoir franchi une étape importante dans le développement de ses activités en Italie avec Banco BPM, Crédit agricole assurances veut continuer de pousser ses activités non-vie à l’international avec des relais de croissance identifiés en Europe de l’Ouest. Un chemin qui passe également par une adaptation du « business model » pour investir tous les champs d’action du B2B2C.
Crédit agricole assurances va appuyer sur la pédale de l’IARD à l’international. Certes, l’activité reste pour l’heure modeste : sur les 4,9 Md€ que le bancassureur encaisse hors de France, la part de l’assurance non-vie s’est établie à 0,3 Md€ en 2023. Mais avec une progression d’activité supérieure à 10 % constatée l’an dernier, le groupe est en phase de croissance avec une mire clairement réglée sur l’Europe. « Les marchés sur lesquels nous voulons développer nos activités épargne, dommages et emprunteur sont essentiellement localisés en Europe. Nous n’écartons pas de saisir des opportunités hors d’Europe comme cela a été le cas au Japon il y a une dizaine d’année en emprunteur, mais il s’agira d’investissements purement opportunistes. En revanche, nous avons une logique très déterministe pour grossir en Europe de l’Ouest et sur des pays matures où nous n’avons pas encore fait le plein par rapport à nos concurrents », résume François Josse, directeur des assurances à l’international de Crédit agricole assurances. Et pour parvenir à ses fins, le groupe a identifié quatre axes stratégiques.
De manière assez naturelle, le premier levier de la croissance internationale reste celui du modèle de bancassurance intégrée avec les filiales de la maison mère. « Nous voulons aller au maximum de ce que nous pouvons faire avec les acteurs du groupe. En dommages, il s’agit de toutes les banques de détail et toutes les filiales positionnées autour du consumer finance et du leasing. Nous...