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Épargne collective

L’eldorado de l’épargne salariale des TPE-PME

Publié le 20 février 2024 à 9h00

Julhiet Sterwen    Temps de lecture 10 minutes

Depuis l’application de la loi Pacte en 2019, l’utilisation du plan épargne-retraite (PER) comme solution de partage de valeur se révèle être un succès qui n'est n’est pas près de s’arrêter. Le marché de l’épargne salariale a de beaux jours devant lui grâce à la transposition dans la loi du 29 novembre 2023 de l’accord national interprofessionnel (ANI) de février 2023. À compter de janvier prochain, les entreprises de 11 à 49 salariés qui réalisent des bénéfices depuis trois ans devront mettre en place un dispositif de partage de la valeur.

Paul Donadieu de Lavit, senior manager, & Benoît Bézille, directeur conseil, Julhiet Sterwen

Un nouveau marché autour des TPE-PME va se créer mécaniquement qui générera une augmentation des flux d’épargne salariale de 10 à 15 %, avec près de 2 millions de nouveaux salariés concernés. La redistribution globale est évaluée aux alentours de 2 Md€, majoritairement placés sur des plans d’épargne-retraite collectifs et des plans d’épargne entreprise PEE. Ces perspectives sont alléchantes. Mais ce marché est-il si simple à conquérir ? Quelles sont ses spécificités ? Quelles sont les zones de vigilance quant à sa rentabilité et les clés à exploiter pour s’y développer ?

TPE-PME, une géométrie variable

Le segment des clients entreprises de 11 à 49 salariés est complexe. En effet, ce marché est particulièrement hétérogène, en termes de secteurs, d’organisations, d’activités… Des disparités existent également sur la maîtrise et les usages que les salariés ont des produits financiers de placement. Cette diversité se retrouve aussi au niveau des bénéfices et de la longévité de la structure souvent liée à son secteur d’activité de celle-ci. Or, le dispositif d’épargne salariale ne sera obligatoire que pour les entreprises pouvant justifier d’un bénéfice au minimum supérieur à 1 % du chiffre d’affaires sur trois années consécutives. Cela sous-entend que le dispositif ne pourra être obligatoire et déployé que de façon ponctuelle, comme une fois tous les quatre ans. La solution proposée devra donc tenir compte de paramètres à géométrie variable, pour s’ajuster à la population au sein de l’entreprise et à ses perspectives financières.

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