Initiatives solidaires et écologiques, les Amap et leurs paniers sont dans l’air du temps et les citadins les plébiscitent. Mais ces associations restent encore peu structurées, ce qui limite leurs gestion des risques et des assurances.
Les premières Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne ont vu le jour il y a une vingtaine d’années en France. Plus connues sous le nom d’Amap, ces associations ont pour objectif d’aider des agriculteurs installés à proximité des métropoles en leur proposant un système de vente en circuit court. Concrètement, les citadins qui s’abonnent à leurs services s’engagent à payer en avance un panier composé de fruits, de légumes, de viande, de fromages, de miel ou d’œufs, que les paysans leur livrent chaque semaine dans un local prêté par une municipalité ou directement chez un particulier en charge de les distribuer. Ces Amap ont pour ambition de participer au maintien d’une agriculture à dimension humaine et familiale. En achetant des produits à un prix permettant aux paysans de vivre dignement de leur travail, les membres des Amap ont la garantie de consommer une nourriture produite de manière respectueuse de l’environnement, cultivée à proximité de chez eux de manière à réduire les transports.
Statut indéterminé
Avec les années, cette économie circulaire s’est développée sur tout le territoire. On dénombre désormais plus de 2 300 Amap. Les départements les mieux dotés sont la Haute-Garonne et l’Isère où on en compte 87, et le Rhône où on en dénombre 84, soit autant que dans les quatre départements d’Île-de-France.
Les Amap n’ont pas de statut particulier, mais les consommateurs se structurent le plus souvent en association loi 1901. Ce qui leur permet d’accéder plus facilement à des...