Comment se présentent les renouvellements pour 2015 ?
Le marché de la réassurance se situe à la baisse, car il a bénéficié de très bons résultats, d'un afflux de capitaux assez significatif et d'optimisation des cessions de la part des compagnies. Il y a eu cette année peu d'événements climatiques notables, mais il y a néanmoins eu des épisodes de grêle assez importants en France et en Belgique ainsi que des inondations très locales, mais assez sévères, même si leur coût n'atteint pas celui d'une grande tempête. Attendons toutefois pour conclure définitivement, car l'année n'est pas finie et il peut encore y avoir des événements climatiques tant en Europe que dans d'autres parties du monde. Pour notre part, nous avons revisité notre appétit au risque l'an dernier. Nous n'avons donc pas constaté d'évolutions particulières de nos types de protection, hormis une tendance à l'augmentation de nos couvertures aggregate.
Comment prenez-vous en compte les cyber-risques et la revalorisation des rentes auto ?
Nous sommes rentrés sur les risques cybers récemment en proposant par exemple dans certains pays, dont la France, des protections internet pour les particuliers. Nous commençons aussi à proposer des offres aux PME. Quant aux grandes entreprises, la demande n'est pas encore très forte. Nous allons sur ce marché de manière prudente et limitée. C'est un marché émergent, sur lequel les assureurs comme les réassureurs sont encore en phase d'apprentissage. Quant à la revalorisation des rentes autos, ce n'est pas un sujet majeur. Ce risque est inclus dans nos cessions de réassurance en France.
Faites-vous beaucoup appel à la réassurance alternative ?
Nous utilisons la réassurance...