Comment a évolué le risque routier en entreprise l'année dernière ?
Depuis plusieurs années, sous l'effet du durcissement de la réglementation, des campagnes de prévention et de la répression, le nombre d'accidents mortels sur la route en France a baissé. Nous sommes passés sous le seuil des 4 000 morts. En revanche, le nombre d'accidents mortels survenus en mission a augmenté. L'accident de la route demeure la première cause mortelle des accidents du travail. L'accident routier engendre des coûts directs et indirects élevés pour les entreprises. Lorsque la sinistralité se dégrade, cela se traduit par une hausse de la prime flotte. La prévention peut être un excellent moyen de réduire son impact.
Justement, l'Amrae publie aux Rencontres 2014 de Deauville un cahier technique dédié à la prévention automobile. Quel en est le contenu ?
Il a pour objet de sensibiliser les risk managers et les chargés d'assurance à cette thématique. C'est d'autant plus d'actualité que le marché d'assurance flottes est entré dans un cycle haussier, en termes de primes. Nous y recensons les bonnes pratiques des entreprises et expliquons les retours d'expériences. Pour obtenir des résultats en prévention, il faut que la direction générale soit impliquée et valide les actions mises en place. Citons, entre autres, l'entretien post-accident après un accident responsable, le contrôle des véhicules, la communication en interne des coûts générés par les sinistres, la formation à l'éco-conduite pour modifier les comportements. En résumé, il faut "débanaliser" les accidents. Chez Idex [groupe de services énergétiques], nous avons réduit de 20 % la fréquence sinistre suite à la mise en place de ces procédures.
Quelles autres solutions préconisez-vous pour optimiser le budget d'assurance flottes et automobiles au sens large ?
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