Le coverholder est toujours un intermédiaire d'assurance mais il peut arbitrer entre plusieurs statuts en fonction de son modèle d'affaires : mandataire d'assurance, mandataire d'intermédiaire, courtier... Il arrive même qu'un coverholder agisse comme mandataire d'un intermédiaire d'assurance étranger ; il est alors actif en France par le biais de la libre prestation de services (LPS). Même les acteurs les mieux rompus aux arcanes de la distribution d'assurance ont du mal à s'y retrouver ! Pour ajouter à la confusion, le coverholder se présente plus souvent comme assureur que comme courtier. Comble de la lisibilité, le registre des intermédiaires (Orias) n'accorde pas le droit de cité au coverholder en tant que tel.
Parmi les plus anciens coverholders du marché français, Montmirail, filiale à 100 % de Verspieren, est à la fois immatriculé en tant que courtier et comme mandataire d'assurance. Mais Verspieren Global Markets, autre coverholder du groupe de courtage nordiste, n'est lui inscrit qu'en tant que courtier... Marsh France est immatriculé à l'Orias, bien entendu en tant que courtier, mais aussi en tant que mandataire d'assurance de sept mandants différents. Cooper Gay France est immatriculé en tant que courtier, mandataire d'assurance et mandataire d'intermédiaire...
Et toutes les variantes sont possibles : MSI, dirigé par Mark Shilton, est évidemment inscrit à l'Orias, mais avec le statut de mandataire d'assurance... Catlin France, un temps enregistré en tant que...