
Guillaume Rosenwald (à gauche) et Sylvain Coriat
L’année 2020 a pour le moins été bouleversée et inédite ! Avez-vous constaté un repli significatif de collecte ?
Sylvain Coriat : La crise sanitaire a été l’occasion de mesurer la résilience de nos équipes et de nos réseaux de distribution qui ont basculé rapidement en mode distanciel. Elles ont ainsi pu continuer d’accompagner nos clients dans leurs choix et leurs arbitrages. Les outils clé ont été les entretiens en visioconférences et le recours à la signature électronique. Résultat, nous sommes parvenus à maintenir nos niveaux de collecte à un niveau satisfaisant compte tenu des circonstances, et les supports en UC ont capté plus de 50 % des versements nouveaux. Aujourd’hui, nous sommes persuadés que cette tendance à la diversification des choix d’épargne avec les UC, ancrée dans le conseil et associée à la fluidification des processus de gestion « sans papier » des contrats, va s’inscrire dans le temps.
Guillaume Rosenwald : Nos réseaux se sont immédiatement mobilisés pour répondre aux questions de nos adhérents. Fragilisés par leur statut d’indépendants, ils ont été nombreux à effectuer des rachats pour se constituer une trésorerie de précaution et nous avons enregistré un reflux significatif de collecte lors du premier confinement. Toutefois, certains d’entre eux, souvent fortunés et prêts à prendre des risques, ont également profité de ce contexte d’exception pour effectuer des versements et des arbitrages vers les UC.
Quelle est votre position vis-à-vis du fonds en euros aujourd’hui : comment anticipez-vous son évolution en termes de rentabilité, et quelle stratégie commerciale en découle ?
Guillaume Rosenwald : Nous restons convaincus de l’utilité de ce support qui constitue pour les contrats de nos adhérents un socle sécurisé et encore suffisamment...