Développé notamment par le secteur mutualiste, le sport sur ordonnance est inscrit dans le marbre de la loi depuis 2016. Mais la route reste encore longue pour généraliser cet acte de prévention tertiaire qui, même s’il a fait ses preuves, souffre encore d’un manque d’information auprès des médecins comme du grand public.
Garantie gadget ou modèle de prévention efficace ? Alors que la loi a ouvert en 2016 la prescription par le médecin traitant d’une activité physique adaptée pour les personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD), la prise en charge du sport sur ordonnance continue de faire son chemin dans l’esprit des assureurs pour qui le sport santé est une thématique familière. En la matière, les initiatives foisonnent.
Depuis 2014, Swiss Life propose ainsi de participer au financement d’un bilan physique à domicile afin de déterminer avec l’assuré la meilleure activité sportive adaptée à son envie et à sa condition physique. Autre exemple au Groupe Pasteur mutualité dont les conditions générales du contrat complémentaire dédié aux professionnels de santé propose un forfait de 1 000 € sur deux ans pouvant notamment être utilisé pour la prise en charge de séances d’activités physiques adaptées dans le cadre d’une ALD. Chez Ociane Matmut, c’est un remboursement du sport sur ordonnance jusqu’à 400 € par an qui peut être éligible en fonction du niveau de garantie choisi. M comme Mutuelle, Aésio, CCMO, MNH, MGEN, Harmonie mutuelle… la liste des opérateurs actifs en matière de sport santé est longue et tend même à s’allonger au fur et à mesure que les bienfaits thérapeutiques de l’activité physique adaptée et des traitements non médicamenteux gagne du terrain dans les médias. Dans le cadre des Jeux olympiques Paris 2024, le Co...