Entre une matière assurable en régression et des tarifs en hausse, les courtiers jouent les équilibristes sur un marché très concurrentiel. D'autant que les entreprises se montrent de plus en plus exigeantes en termes de services.
La crise de l'automobile n'épargne pas le monde de l'entreprise. En 2013, d'après le CCFA (Comité des constructeurs français d'automobiles), le volume des ventes de voitures particulières aux sociétés s'est élevé à 785 524 contre 810 482 un an plus tôt. Et selon le dernier baromètre des flottes de l'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE), les gestionnaires de flottes sont de plus en plus nombreux à envisager de réduire la taille de leur parc dans les prochaines années.
En attendant, les sociétés privilégient les modèles les moins polluants, en termes d'émission de C02 - la taxe sur les véhicules de société (TVS) y étant adossée. Les moteurs diesel sont également prisés, la TVA étant récupérable sur ce carburant. Mais quel que soit le choix des modèles, l'heure est aux économies ! D'autant que la loi de finances 2014 est venue alourdir un peu plus la fiscalité, puisqu'une taxe additionnelle à la TVS a été instaurée. La composante "émissions polluantes" des véhicules est désormais prise en compte. Cette taxe nouvelle, calculée selon l'année de première mise en circulation, est plus élevée sur les véhicules diesel qu'essence. Alors que les véhicules électriques ne sont pas concernés, les véhicules hybrides dont les émissions sont inférieures ou égales à 110 g de C02/km parcouru en sont exonérés pendant huit trimestres. Le système du bonus-malus s'est aussi durci.
Résultat, la fiscalité et les charges sociales pèsent, d'après l'OVE, pour plus de 20 % dans le coût d'utilisation...