Sur fond de crise économique, comment les entreprises financent-elles leurs parcs ?
En dehors des effets directs de la crise (abaissement du kilométrage moyen parcouru, voire suppression en cas de difficulté financière d'une partie des véhicules), on traverse une période de mutation économique. Les entreprises, pour qui le poste financement représente environ 40 % de leur budget automobile, s'interrogent sur la pertinence de leur choix de financement et sur la façon d'optimiser leurs déplacements. Celles de petite taille optent le plus souvent pour le crédit bail, les moyennes de plus de 50 moteurs pour la LLD et les grands groupes privés, administrations et collectivités territoriales sont partagées entre l'achat sur fonds propres et la LLD.
A de rares exceptions, les parcs comptent peu de véhicules électriques. Et pour l'avenir ?
Je pense qu'il en sera des véhicules électriques comme des ordinateurs et téléphones portables. La technologie n'est pas encore assez diffusée et le coût d'acquisition trop élevé. Aujourd'hui, le prix d'achat moyen se situe autour de 30 000 € et l'aide gouvernementale s'élève à 5 000 €. Les collectivités territoriales utilisent déjà ce type de véhicules. L'engagement de l'Etat d'acheter de l'électrique, conjugué avec des projets comme Auto Lib à Paris, devrait tirer le marché. Il n'y a pas de raison que le mouvement ne se démocratise pas ensuite dans les entreprises. Car l'entretien, la durabilité de ces véhicules sera simplifié. La France est parfaitement positionnée pour devenir leader dans ce domaine.
Quelle est la vocation de Cogecar et comment ont évolué vos missions ?
Depuis le lancement de Cogecar, en 2006, nous développons avec mon associé trois types d'offres : audit et conseil,...