Compagnies, mutuelles d’assurance, bancassureurs ou mutuelles santé : ils sont nombreux à aller chercher diversification et nouveaux modes de distribution dans l’aventure partenariale. À l’intérieur du très large champ des possibles ouvert par le B2B2C, les acteurs adaptent leur stratégie en fonction de leurs forces et de leurs besoins. Exemples aussi concrets que différents avec Maif, Covéa, Société générale assurances et Tutélaire.
Partenaires particuliers cherchent partenaires affinitaires. Et même plus si affinités, car en matière de B2B2C, les stratégies des acteurs du marché sont aussi protéiformes que dynamiques. Exemple à la Maif, où le B2B2C est un business partenarial exploré de longue date. C’est en 2000 que Maif, Macif et Matmut s’associent pour créer Altima assurances, une filiale destinée à fournir des solutions d’assurances auto clés en main aux constructeurs automobiles. En 2015, l’assureur militant devient seul maître à bord. Il élargit le champ d’action de la société pour en faire un laboratoire destiné à décrypter le marché et anticiper les tendances émergentes. « L’innovation et l’expérimentation d’Altima assurances contribuent à la stratégie d’innovation et marketing du groupe Maif en permettant d’expérimenter de nouvelles offres. Il s’agit le plus souvent de réponses à de nouveaux usages ou besoins pour lesquelles une plus grande capacité d’ajustement et de correction est nécessaire avant d’envisager un déploiement à une plus grande échelle », peut-on ainsi lire dans le rapport SFCR 2023 de la société. L’an dernier, le porte-drapeau des activités B2B2C que Maif opère en marque blanche a réalisé un chiffre d’affaires de 42,3 M€, en hausse de 15 %. Il a également continué de creuser des pertes qui se sont établies à 6,4 M€, après déjà un résultat déficitaire de 3,3 M€ en 2022.
Malgré tout, l’enjeu de pouvoir développer l’activité du groupe Maif grâce, avec et pour des partenaires...