Avec la généralisation des produits financiers responsables, les assureurs multiplient les engagements pour se démarquer.
Maif vie, première société à mission du secteur, seule offre PER 100 % ISR, entend depuis longtemps occuper le leadership de la finance durable. Alors que le label ISR se généralise – 690 fonds labellisés pour un total de près de 470 Md€ d’encours au printemps 2021, selon la Direction générale du Trésor – et que sa réputation se trouve entachée par l’affaire Orpéa, la Maif met en avant le parti pris de la finance solidaire.
« En 2021, nous avons investi 164 M€ dans des fonds solidaires, 342 M€ dans des obligations sociales et durables, et l’encours collecté par Maif vie sur des UC solidaires s’élève à 92 M€ », énumère la directrice générale adjointe assurance de personnes, Hélène N’Diaye. Ce n’est pas tout. En février dernier, la Maif abat une énième carte : l’obtention du label Finansol pour l’intégralité de son contrat d’assurance vie. Seul le fonds euros était jusqu’à présent labellisé.
Tout comme l’investissement socialement responsable (ISR), la finance solidaire cherche à faire émerger une économie plus durable mais fonctionne sur des mécanismes différents. Alors que l’ISR vise in fine à générer du rendement, les fonds solidaires investissent quant à eux dans l’économie sociale et solidaire (ESS) au travers d’actions non-cotées et cherchent en plus un impact social positif. « Leurs résultats sont majoritairement réinvestis et les profits individuels limités. Il s’agit d’adopter une méthode de fonctionnement fondée sur la solidarité et l’utilité sociale », selon la...