Gestion de l'assurance et de la réassurance des risques attentats et actes de terrorisme
Yvon Colleu,
trésorier de l'Amrae et directeur central risques et assurances du groupe Bouygues
« L'Amrae souhaitait de longue date pouvoir engager un dialogue avec les parties prenantes : les assureurs et les réassureurs membres du GIE Gareat, le Trésor, la CCR... Avec l'objectif de faire évoluer ce dispositif qui, depuis sa mise en place en urgence fin 2001, était resté inchangé. En raison de l'absence de sinistralité et de la non prise en compte de l'exposition au risque dans les tarifs, par ailleurs élevés, nous demandions des aménagements. A l'issue des échanges avec Gareat, l'Amrae, avec le soutien de la CSCA, a obtenu du pool une évolution notable de sa grille de tarifs de réassurance et l'introduction d'une plus grande modularité du rabais de prime quand l'assuré veut sous-limiter sa garantie terrorisme. C'est un premier pas et c'est une satisfaction pour l'Amrae qui est parvenue à faire bouger les lignes sans pour autant remettre en cause le dispositif, dans lequel la garantie de l'Etat reste acquise pour les cinq prochaines années. Désormais, l'assuré peut choisir de sous-limiter le montant de sa garantie terrorisme et bénéficier d'un rabais prenant davantage en compte la réduction du risque. »
Philippe Séphériadès,
directeur de l'unité international & spécialités d'Aon Benfield
« Les assurés grands risques ont obtenu un assouplissement du dispositif Gareat. La mise en place d'une limite contractuelle d'indemnité (LCI) s'accompagnera désormais d'une ristourne plus intéressante que par le passé, jusqu'à 30 % sur le taux de prime Gareat contre 20 % précédemment. Ce n'est pas une révolution, puisque les économies attendues sont évaluées à 2 M€ pour...