Une majorité de femmes, mais toujours peu nombreuses aux commandes : tel est en résumé le bilan de la féminisation dans l’assurance. Revue de détail dans notre rubrique RH.
La célébration de la Journée internationale des droits des femmes, en ce mois de mars, est l’occasion de faire un point sur leur place dans l’assurance. En 2022, la gent féminine représentait 60,9 % des effectifs et les femmes occupaient 52,2 % des postes de cadres, selon le rapport 2023 de l’Observatoire sur les métiers de l’assurance (OEMA). Une proportion à la hausse, puisqu’elles n’étaient que 46,9 % à occuper ces postes d’encadrement en 2012. Cette progression est le résultat des politiques volontaristes mises en place par les entreprises pour aller vers la parité, et tout irait pour le mieux si les postes de cadres de direction ne restaient en majorité occupés par des hommes. En effet, les femmes n’occupent que 34,6 % des plus hautes positions du secteur (contre 33,5 % en 2021). Si ces dernières années plusieurs femmes sont parvenues à des fonctions de direction – à l’instar de Delphine Maisonneuve, directrice générale de Groupe Vyv, de Catherine Touvrey, PDG d’Harmonie mutuelle, de Virginie Le Mée, directrice générale de l’Union mutualiste retraite ou encore de Séverine Salgado, directrice générale de La Mutualité française, faisant des mutualistes de bons élèves de la mixité – dans les grands groupes internationaux la représentation des femmes aux plus hautes instances reste faible. « Au niveau N-2, le combat de la parité semble gagné. Il y a même davantage de femmes que d’hommes, mais si les femme...