Nouvelle concurrence en assurances collectives, croissance externe, évolution du réseau de soins Kalivia... Autant de sujets qui sont au cœur de l'actualité du groupe Malakoff Médéric.
rédacteur en chef
Comment le groupe Malakoff Médéric se prépare-t-il à la généralisation de la complémentaire santé et à l'arrivée de nouveaux concurrents en assurances collectives ?
Beaucoup d'opérateurs affichent en effet leur souhait de prendre des parts de marché en assurances collectives du fait de la généralisation de la complémentaire santé. Mais il ne suffit pas de clamer ses ambitions pour réussir. Il s'agit d'un segment impossible à défricher en un jour. Et au-delà de l'expérience, je suis persuadé que la différence entre les acteurs se fera en grande partie sur les services, la prévention, les qualités des réseaux de soins et la mobilisation des forces de vente.
Estimez-vous que votre groupe est à la hauteur des enjeux sur tous ces sujets ?
Le groupe Malakoff Médéric n'a pas attendu, contrairement à d'autres, l'accord national interprofessionnel du 11 janvier et la généralisation de la complémentaire à tous les salariés pour proposer aux entreprises des solutions compétitives en matière de protection sociale. Avec 2,78 Md€ de chiffre d'affaires en 2012 (+ 2,3 %) en assurances collectives, nous avons plus qu'un coup d'avance, du fait notamment de notre capacité à mutualiser les risques au sein d'une branche d'activité ou d'une entreprise. Je vous rappelle que, dès 2008, au moment de la création du groupe, nous avons créé le concept "entreprise, territoire de santé"que nous déclinons aujourd'hui en "branche, territoire de santé".
Concrètement, comment voyez-vous évoluer le marché des collectives ?
Nous allons assister à une restructuration profonde du marché caractérisée notamment par le développement de la surcomplémentaire. Car il y a tout lieu de penser que les entreprises qui n'étaient pas à ce jour équipées en santé vont se contenter du panier de soins minimum imposé par le législateur....