(AOF) - WTW publie une enquête sur les risques émergents et leurs interconnections, afin d’aider les entreprises à mieux les comprendre et les gérer dans un paysage complexe. Si l’IA, le risque cyber et l’environnement sont les principaux risques qui évoluent et préoccupent les entreprises, l’enquête souligne la nécessité d'adopter des approches globales de gestion des risques pour renforcer la résilience des entreprises face à ces risques.
Le risque émergent est un risque inédit, ou un risque connu évoluant dans un contexte nouveau, peu familier ou marqué par des conditions contextuelles inédites. Si l'enquête révèle que 86% des répondants n'ont pas de définition claire des risques émergents, six thématiques et défis principaux ressortent : l'impact des nouvelles technologies, les risques politiques et le contexte géopolitique, l'intensification de la transition climatique, les perspectives financières incertaines, les ressources humaines sous tension et les enjeux d'une stratégie performante.
Le rapport révèle ainsi que, pour 1 entreprise sur 5 (21%), l'intelligence artificielle est le principal risque émergent aujourd'hui, suivi du risque cyber pour 1 entreprise sur 10 (11%) et du risque géopolitique à égalité (11%). Les risques liés à la transition climatique sont cités par seulement 6% des entreprises.
Un quart des organisations (27%) indique que le risque cyber est le principal risque qui devrait émerger à court terme (pour les deux prochaines années), suivi du risque géopolitique, stratégique et de performance (15%).
A long terme, l'environnement est la principale source de risque qui préoccupe 25% des entreprises.
Les risques proviendront également des enjeux financiers et technologiques pour 20% des organisations, le risque géopolitique (15%) complète cette cartographie.
L'enquête sur les risques émergents de WTW met également en avant la difficulté à gérer des risques nouveaux et toujours plus interconnectés. Ainsi, les risques qui sont les plus connectés à d'autres sont le cyber (50%), le risque géopolitique (48%) et les perspectives économiques incertaines (40%).
Le risque cyber est par exemple fortement lié à l'intelligence artificielle, à l'utilisation des nouvelles technologies, mais également aux risques géopolitiques (avec les agressions en zone grise, différentes des conflits armés directs).
