Depuis 1999, ce centre de recherche met au point des techniques de réparation pour faire baisser les coûts de Covéa et Groupama.
Au bord de l'autoroute A 10 juste avant Poitiers, à deux pas du Futuroscope, un bâtiment cubique blanc ordinaire, comme il en existe tant dans les zones d'activités périurbaines. Une fois passée l'entrée, de part et d'autre du modeste comptoir d'accueil, de drôles de mises en scène. A gauche, une exposition d'optiques, de boucliers et de radiateurs automobiles, parfois endommagés ou en voie de réparation. Sur la droite, deux véhicules utilitaires du même modèle, l'un jaune et l'autre bleu, pareillement emboutis sur le côté.
Nous sommes au Cesvi France, le centre de formation et de recherche technique en assurance automobile, créé par la Maaf et Groupama en 1999. Ici travaillent 26 personnes, en grande majorité mécaniciens automobiles ou ingénieurs. Leur métier ? Simuler des chocs, en mesurer les dégâts, évaluer les coûts de réparation et trouver comment les minimiser.
Ce matin d'octobre est un jour un peu spécial : rendez-vous est pris pour la Twingo III. La nouvelle petite Renault va subir l'épreuve de vérité.
Dix autos "crashées" par an
Aujourd'hui, elle sera soumise aux tests de choc avant et arrière comme une dizaine d'autres véhicules tous les ans. Dans un bâtiment connexe, sur une piste couverte d'une cinquantaine de mètres, est installée la Twingo bleu dragée flambant neuve. Achetée chez le concessionnaire - ce qui a obligé le Cesvi à attendre la sortie officielle du véhicule, mais lui permet d'avoir celui de Monsieur Toulemonde -, la Twingo, équipée de capteurs, est positionnée sur un rail motorisé. Les caméras sont en place, et quatre ingénieurs et mécaniciens terminent de préparer le test du choc arrière.
A 10 h 30, la Twingo III est...