Le métier de l'assurance est, avant tout, celui de la protection. La notion de responsabilité y est profondément ancrée. Les acteurs y sont nombreux à chercher l'équilibre entre les dimensions sociales/sociétales, environnementales et financières. Ils cherchent à agir en organisation responsable et expriment cette responsabilité à travers leur métier, agissant sur les politiques de souscription, d’indemnisation et de prévention.
Le renforcement de l’implication des assureurs autour de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ces dernières années n’est pas le fruit du hasard. Il s’explique par la combinaison de deux phénomènes interdépendants. En premier lieu, de nouvelles mutations sociétales et environnementales transforment le monde : du dérèglement climatique aux risques sanitaires en passant par les nouvelles inégalités sociales… Dans le même temps, les acteurs de l’assurance subissent une pression grandissante, exercée par l’ensemble de leurs parties prenantes : clients, collaborateurs et candidats, régulateurs, partenaires.
Forts de ce constat, les nombreux assureurs qui veulent passer à l’action se trouvent confrontés à une situation assez unique. Leur rôle clé dans l’économie et les exigences liées à leur ADN même font que les parties prenantes en attendent une forme d’exemplarité, au sens le plus fort du terme. Les campagnes « d’assurance bashing » qui se sont multipliées pendant la crise sanitaire ou lors de (presque) chaque catastrophe naturelle en sont la preuve.
Alors, comme toute autre entreprise, les assureurs doivent agir sur les trois piliers fondamentaux de la RSE. Ils doivent endosser une responsabilité économique à travers la qualité de service, la transparence, le paiement des factures dans les délais légaux… Ils doivent remplir leur responsabilité sociale en prônant la diversité et l’égalité des chances, en garantissant hygiène et sécurité aux collaborateurs. Ils doivent...