Plusieurs catégories de bateaux interviennent pour dépolluer mers et océans, avec quels risques spécifiques ?
Les sociétés d’assistance et de remorquage portuaire, autrement appelées sociétés de lamanage, qui assistent les bateaux à l’amarrage et au largage, sont habilitées à intervenir dans des opérations de dépollution. Dans cette situation, les bateaux posent des filets ou des barrages flottants pour empêcher la propagation de la pollution venant du large. Des vedettes de petite taille peuvent également recueillir les déchets présents dans l’eau de mer et intervenir dans la collecte des eaux usées. Par ailleurs, des bateaux financés par des associations ont pour mission d’agir contre la pollution plastique marine et sont capables de collecter et de traiter les déchets océaniques flottants avant qu’ils ne pénètrent durablement dans l’écosystème marin.
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En 1978, la France a connu un accident maritime majeur en bordure des côtes bretonnes suite au naufrage de l’Amoco Cadiz, un pétrolier immatriculé au Liberia et affrété par une société américaine de transport pétrolier et chimique. Environ 227 000 tonnes de pétrole brut s’étaient échappé des soutes du pétrolier et avaient souillé les côtes du Finistère. « Cet événement malheureux a révélé la nécessité de s’organiser pour limiter la pollution après un accident de grande ampleur », explique Mathieu Berrurier, courtier d’assurance maritime et transport chez Eyssautier-Verlingue.
À distance des côtes, les sociétés d’assistance et de sauvetage en mer sont habilitées à intervenir pour lutter contre la propagation de la pollution, aux côtés...