Simon Blaquière a récemment pris du galon au sein de Generali France. Dans le contexte du changement climatique et de l’émergence du « big data », il se mobilise pour faire évoluer le métier d’assureur.
Si Simon Blaquière rêvait enfant d’être footballeur, ses aptitudes et son goût pour les mathématiques le pousseront vers une tout autre destinée. Né dans la région parisienne, il passe ses années de collège au lycée français de Bangkok (Thaïlande), une parenthèse qui lui ouvre des horizons. Retour dans l’Hexagone, à Orsay (Essonne) pour le lycée, avant d’intégrer une classe préparatoire scientifique. Il gravit ensuite tout naturellement les échelons : diplôme de l’école Centrale Nantes en 2005 puis de l’école Centrale Paris en 2006. À Centrale Paris, un professeur transmet au jeune « piston » sa passion pour l’assurance et l’actuariat, quand toute sa promo ne jure que par la banque. Résultat, il parachève sa formation par un master en sciences actuarielles à l’ENSAE, obtenu en 2007. La voie royale pour les hautes sphères de l’assurance où il fait ses premières armes à la direction financière de Groupama en tant qu’actuaire membre de l’équipe de modélisation actif-passif avant de rejoindre Axa cessions en tant qu’actuaire senior réassurance.
À lire aussi
En 2012, il devient manager d’une équipe de sept actuaires avant de se voir confier en 2014 la mission de créer une équipe dédiée à la gestion des risques naturels. Pour ce faire, l’impétrant procède à des recrutements en dehors de la sphère de l’assurance (hydrologues, climatologues, etc.) et établit des partenariats avec des laboratoires de recherche. « Dans le contexte du changement climatique, les approches statistiques classiques qui...