À l’occasion de la présentation de l’étude « Assurance et post-croissance: comment protéger à l’aune des limites planétaires ? » menée par SeaBird Impact et Prophil sur le rôle de l’assurance face au changement climatique, les opérateurs ont exposé leurs retours d’expériences et leurs réflexions sur la transition climatique, encore largement à venir.
En partenariat avec Matmut, Maif, Groupama et Axa Climate, la fondation SeaBird Impact et le cabinet de conseil en stratégie Prophil ont mené une étude intitulée : « Assurance et post-croissance : comment protéger à l’aune des limites planétaires ? ». Cette étude compile et partage les principales initiatives du secteur à la transition et interroge les modèles d’assurance et leur nécessaire réorientation. S’appuyant sur une recension de la littérature émanant tant des professionnels de l’assurance que des chercheurs, son objectif est de réexaminer le rôle des assureurs pour amplifier leur impact face aux dérèglements environnementaux.
Leviers d’action économique
Dans l’étude, le rôle des assureurs s’articule autour de trois axes majeurs : l’adaptation des activités humaines et des modèles d’assurance, l’atténuation des impacts environnementaux et des risques associés, et la restauration des écosystèmes. « Les assureurs disposent de deux leviers d’action économique. D’une part, leurs actifs et leurs investissements, et d’autre part leurs activités de souscription et de gestion des sinistres. Ces deux leviers peuvent être clairement orientés vers l’atténuation du changement climatique et l’adaptation de la nature », explique Thierry Langreney, rapporteur missionné par le gouvernement sur l’assurabilité des risques climatiques.
Solutions écologiques et biodiversité
Déjà bien engagés côté investissements et gestion d’actifs, les assureurs commencent à prendre à bras le corps le versant souscription des risques, leur cœur de métier, dans leur...