Alors que les NAO, très attendues en période d’inflation, débutent actuellement, La Tribune de l’assurance fait le bilan avec Amélie Watelet à l’occasion de ses deux premières années de DRH d’Axa France. Une période marquée par le télétravail, mais aussi par les transitions environnementales et digitales qui modifient le rapport au travail et les pratiques des salariés.
Quel bilan faites-vous de vos deux premières années en tant que DRH d’Axa France ?
J’ai rejoint le groupe Axa il y a dix-sept ans et après différentes expériences dans des filiales internationales, c’est un honneur et un privilège d’être depuis deux ans DRH du vaisseau amiral du groupe d’assurance dont le rôle dans la société, auprès de nos clients et de nos collaborateurs, est porteur de beaucoup de sens pour moi. J’ai pris mes fonctions à la fin de la pandémie, une période qui a considérablement fait évoluer les attentes des salariés et eu un impact significatif sur l’organisation du travail dans les entreprises. La pratique du télétravail, qui existe depuis 2008 chez Axa France, a pris une nouvelle dimension que nous accompagnons au plus près des managers et des collaborateurs pour cultiver le collectif et la performance de l’entreprise, tout en offrant davantage de flexibilité aux salariés.
Quand allez-vous renégocier l’accord en cours sur le télétravail ?
93 % des collaborateurs ont adopté le télétravail chez Axa France et notre approche hebdomadaire permet aux salariés de travailler sur site et retrouver leur équipe tout en bénéficiant du travail à distance. Notre accord de télétravail signé en mars 2022 arrive à échéance en fin d’année, nous allons donc pouvoir tirer les enseignements de cet accord pour le futur.
Quels ont été les autres chantiers de ces deux années ?
Les attentes de la société, de nos clients et collaborateurs évoluent sur de nouvelles dimensions que nous appelons « Care ». Axa a une tradition d’innovation sociale sur ces sujets et je me suis particulièrement attachée à renforcer notre accompagnement autours des moments de vie qui comptent. Je pense par...