Pour pallier la fraude documentaire, IMA Ibérica, filiale du groupe d’assistance IMA, a opté pour la solution de Finovox. Retour d’expérience avant une probable implémentation de la solution en France.
La fraude documentaire semble être devenue une pratique très prisée dans l’assurance. D’après une étude réalisée par le tandem YouGov et le comparateur LeLynx, en 2022, 20 % des Français reconnaissaient avoir déjà fraudé. Un phénomène qui coûte cher à la société selon le juge Charles Prats, un des spécialistes français de la criminalité financière, lanceur d’alerte, qui ne cesse d’attirer l’attention sur la fraude documentaire : son ampleur est évaluée à environ 14 Md€ en France, y compris la fraude à l’assurance maladie. Une fraude qui intervient dans un contexte de traitement des dossiers d’assurance qui consomment 40 % du temps des gestionnaires, selon une étude de Markess International. Face à cette pression, les assureurs sont peu équipés et peinent à dégager du temps à consacrer à la lutte contre la fraude documentaire.
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En 2022, IMA Ibérica s’est interressé de près au phénomène. La filiale de l’assisteur niortais a pleinement pris conscience que cette pratique était loin d’être anecdotique et, après étude des solutions du marché, a opté pour celle développée par Finovox. Objectif initial : détecter la fraude documentaire sur les factures inhérentes aux frais d’hospitalisation et autres faux billets d’avions. « Concrètement, le client d’IMA Ibérica lui envoie les factures qui permettent à l’assisteur de procéder ou non à des remboursements. Avant intégration de la solution Finovox, la vérification se faisait au doigt et à l’oeil ; désormais, l’analyse de dossiers jugés...