L’hétérogénéité fut de mise au 1er janvier, avec une approche technique et un soin particulier apporté à la présentation des risques.
Les assureurs et courtiers interrogés pour ce dossier soulignent tous que les turbulences de ces dernières années ont permis de redonner ses lettres de noblesse à la souscription des grands risques. « Nous observons une discipline de fer des porteurs de risques du fait du management intransigeant de la volatilité des portefeuilles, expose Cédric Charpentier, directeur général du groupe Diot-Siaci. Cela se traduit par des besoins de documentation technique et statistique, d’analyse de risque ainsi que de la mise en place de limitations des événements dits systémiques (cyber, pertes d’exploitation relatives à la supply chain, événements naturels, violences politiques, risques sériels et expositions US en RC, etc.) voire d’exclusions (polluants éternels « PFAS » en RC, maladies transmissibles). Les assureurs restent également très prudents sur les pourcentages de participation, même en RC traditionnellement découpée en lignes pleinement souscrites par un assureur donné. » Et, clairement, le rôle du risk manager est clef dans l’appétence au risque. « Les marchés dommages et RC des grands comptes sont globalement stables, mais il y a des disparités entre les dossiers sinistrés et insuffisamment "risk managés" et les dossiers dits méritants qui sont désormais attractifs (prévention, sinistralité, rétention captivée, fort levier de prime), poursuit Cédric Charpentier. De fait, on a un spectre d’évolution tarifaire pouvant aller de -10 % à +10 %, hors cas extrêmes. »
Coût du risque
L’effet de...