Dans une exploitation, il existe de nombreux facteurs de risques qui doivent être améliorés, notamment par une bonne politique de prévention. Le premier geste des assureurs consiste à faire le tour de l'exploitation et à sensibiliser l'assuré à tout ce qui est dangereux et potentiellement susceptible d'occasionner un sinistre. Pacifica dispose d'outils pour établir un diagnostic à l'entrée et suivre l'évolution et la fréquence de la sinistralité. « Si nous constatons, par exemple, une fréquence élevée de dommages électriques chez un assuré, nous pouvons lui proposer une vérification de ses installations électriques et la mise en place de systèmes de prévention adéquats », illustre Jean-Michel Geeraert (Pacifica). Chez Groupama, plus de 100 personnes sont chargées de la prévention.
En effet, l'incendie, qui engendre un coût très important, est le risque que l'on peut facilement prévenir, par la mise en place de détecteurs de fumée, de parafoudres et d'extincteurs. Les élevages industriels de volailles sont particulièrement visés, car ils nécessitent des appareils de chauffage pour des poussins élevés sur de la paille. Chez Aviva, on vérifie le modèle, la qualité et l'entretien du chauffage radiant et on impose des alarmes en cas de panne de ventilation. « Dans les élevages de volailles ou de porcs, qui représentent des capitaux importants, nous proposons la mise en place d'un système de thermographie infrarouge, qui permet de vérifier l'échauffement du bâtiment, car un incendie est toujours traumatisant pour l'agriculteur et encore plus lorsqu'il y a des animaux », indique Yves André (Allianz).