Lovys, Acheel, Lemonade, Friday, Spring… la liste des nouveaux entrants sur le marché de l’habitation ne cesse de s’allonger. Soutenus par des opérateurs étrangers, des banques, des « business angels », ou des assureurs traditionnels, ces néo assureurs se lancent à l’assaut d’un marché saturé en visant souvent un public plus jeune, plus connecté, à la recherche de petits prix ou de services différenciés.
Après l’offensive des bancassureurs sur le marché MRH, mutuelles et assurances font face à l’arrivée de néocourtiers et de start-up, parfois filiales d’entreprises étrangères. « Si le secteur attire autant, c’est parce qu’il y a statistiquement moins de probabilité de connaître des sinistres en habitation qu’en santé ou en automobile, le coût d’entrée est moindre », signale Sébastien Mahieux Bibé, associé du cabinet de conseil Vertone. Ce qui laisse la possibilité de se lancer avec des offres à partir de 2,17 € par mois pour Lovys, 2,17 € mensuel pour Acheel, 3,62 € par mois pour Friday ou encore 4 € chez Lemonade. Sans miracle, derrière ces tarifs low cost se cachent souvent des garanties qui le sont aussi. Ce que reconnaît Ralph Ruimy, créateur d’Acheel, qui assume un positionnement axé sur le pouvoir d’achat et qui explique sa politique de petits prix par la suppression d’intermédiaires, l’absence d’agence et la mise en place de processus qui lui permettent de limiter son effectif. Le dirigeant affirme toutefois s’adresser à tous et assurer aussi bien des logements de 8m2 que des maisons de 300 m2, avec une offre 100 % modulable par les clients. « S’ils renoncent au vol, c’est 30 % de prime en moins. Ils savent pour quoi ils sont couverts, mais même avec le tarif minimum, si leur logement flambe on les rembourse », met-il en avant. « En cette période d’inflation, le client choisit souvent l..