Les apiculteurs font face à des risques multiples : de la mortalité des colonies aux dommages environnementaux. Les assureurs proposent des garanties adaptées à l’élevage d’abeilles et à la production de miel.
L’année dernière, la Direction générale de l’alimentation (DGAL) a comptabilisé 63 000 apiculteurs. Parmi eux, ceux possédant moins de 50 ruches représentent 91 % du total des apiculteurs français. Le plus souvent pluriactifs, ils pratiquent l’apiculture à temps partiel, en complément d’une autre activité professionnelle ou simplement par passion. Seuls 5 670 apiculteurs, soit 9 %, sont considérés comme professionnels, travaillant au moins l’équivalent de 1 200 heures par an et possédant au minimum 200 colonies d’abeilles. Selon les données de France AgriMer, la filière française produit 21 387 tonnes de miel, ainsi que du pollen, de la propolis, de la gelée royale et de la cire, générant un chiffre d’affaires de 133,5 M€ en 2022. Cette performance classe la France au 23e rang mondial des exportateurs en volume.
Cette activité expose à des risques spécifiques liés à l’élevage d’abeilles et à la production apicole. « Il est impératif de couvrir les maladies affectant les colonies d’abeilles, telles que la varroase, la loque américaine ou encore la nosémose », souligne-t-on unanimement chez MMA Agri et Groupama, les deux principaux assureurs de l’apiculture. Les garanties dommages aux biens servent à couvrir les risques tels que le vol de ruches, de matériel et d’équipement utilisés pour la gestion de la ruche (1), la récolte et la transformation du miel en vue de sa commercialisation, ainsi que les équipements de travail et de protection.
Une attention particulière doit être...