Le maintien de la stabilité financière des assureurs est essentiel. Pour mieux comprendre l’un des facteurs qui y contribue, zoom sur la transformation technologique du processus de souscription des risques, pierre angulaire d’une meilleure efficacité opérationnelle et expérience client.
Dans un contexte de volatilité économique, de taux d’intérêt et d’inflation élevés, d’augmentation des coûts de réparation et de fréquence accrue des risques couverts, la pression pour améliorer la rentabilité technique des revenus de souscription du secteur de l’assurance est forte. Aux États-Unis, le marché de l’assurance dommages et responsabilités (P&C) amorce son redressement, après avoir été confronté à des pertes de revenus de souscription depuis 2021. À l’échelle mondiale, le géant du courtage Aon a indiqué que les pertes de l’année 2023 étaient supérieures de 31 % à la moyenne du XXIe siècle, dépassant les 100 Md$ pour la quatrième année consécutive. En France, la situation indique une activité rentable avec un ratio combiné non-vie, net de réassurance, de 98 % en 2023. La pression concurrentielle étant cependant intense sur ce marché et les marges plus faibles, la rentabilité reste un point de vigilance majeur.
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Pour relever ces différents défis, les assureurs doivent repenser le processus clé qu’est la souscription en veillant à ce que les règles gérées soient, non seulement efficaces, mais aussi performantes et qu’elles fonctionnent en temps réel dans l’ensemble des systèmes.
Les défis de la souscription moderne
Le contexte actuel de la souscription évolue vers un modèle automatisé de bout en bout (STP) (1). Cependant, si cette méthode est sans aucun doute rapide, certains systèmes informatiques peuvent manquer de l’agilité et précision nécessaires pour s’adapter à un marché en évolution rapide. Les...