Avec 436 000 points de vente, les commerces constituent une part importante de la distribution en France, essentiellement dans le secteur de l’équipement de la personne. Il appartient aux professionnels de l’assurance de définir les besoins de garantie de cette catégorie ayant des activités aussi diverses et de leur proposer des couvertures adaptées aux risques encourus, tout en ayant le souci de pratiquer des cotisations proportionnées à leur chiffre d’affaire bien souvent modeste.
Consultant en assurance
Les artisans sont 1 200 000 dont plus de 60 % n’ont aucun salarié. Ils œuvrent dans des secteurs très différents les uns des autres mais le secteur de la construction est le plus représenté. Difficile de recenser les prestataires de services car ils se positionnent dans des domaines très divers ; comment rapprocher l’agent immobilier et le médecin. Ils ont été rejoints par les entrepreneurs individuels qui souvent complètent une activité principale. Il appartient aux professionnels de l’assurance de définir les besoins de garantie de ces professionnels.
L’assurance des commerçants, artisans, prestataires
Le support de l’assurance réside dans la multirisque professionnelle qui constitue un catalogue raisonné de garanties de natures différentes, articulées autour de l’assurance incendie, pivot de la formule. Le rôle de l’intermédiaire d’assurance est d’assister son client dans le choix des garanties et l’évaluation des montants à assurer, sans omettre les conseils de prévention que requièrent certaines couvertures telles que l’incendie, le vol ou le dégât des eaux (1). C’est une action qui se déroule chez l’assuré car celui-ci est souvent réticent à se déplacer, excepté s’il n’a qu’à traverser la rue pour rencontrer l’intermédiaire. Laissé à l’initiative de l’assuré, le choix de la couverture est surtout dicté par le prix, chacune des garanties venant ajouter le sien à la facture finale. La compréhension de la garantie participe également au choix et c’est pour cette raison que la perte d’exploitation et la perte de valeur vénale du fonds de commerce, mal comprises, sont rejetées alors qu’elles sont l’assurance vie de l’entreprise individuelle.