Comment valoriser son capital ? La question se pose pour les courtiers en assurance qui veulent se lancer dans une vente ou confier leur mandat à une banque d’affaires. Les fonds sont suffisamment variés et séduisants pour qu’ils y songent.
associé fondateur de Cambon Partners
Beaucoup de courtiers d’assurance s’interrogent aujourd’hui sur l’évolution de leur capital. Les motivations sont multiples, parmi lesquelles : transmettre pour départ en retraite, mutualiser les investissements relatifs à Solvabilité II, sécuriser et rendre liquide une partie des titres de sa société, profiter des conditions actuelles de marché et d’une fiscalité relativement clémente.
Ces interrogations sont d’autant plus fréquentes que les entrepreneurs du courtage constatent une accélération du nombre de transactions. Il ne se passe pas un mois sans qu’un courtier ne se mette sur le marché. En plus des acquéreurs traditionnels (gros groupes de courtage ou assureurs), les fonds d’investissements dits de LBO (ou de private equity) ont été particulièrement actifs ces derniers mois, eux-mêmes soutenus par un afflux de capitaux.
Ces fonds séduisent par la variété de ce qu’ils peuvent proposer : cession d’une part minoritaire du capital, cession totale avec réinvestissement modéré, montée au capital de certains hommes clés à l’occasion de la transaction, etc. Les valorisations constatées sont compétitives, ce qui incite les entrepreneurs à les consulter, en plus des pistes traditionnelles. On parle alors de dual track, processus de consultation parallèle des acquéreurs et des fonds.
La période est donc motivante pour les entrepreneurs du courtage. Mais avant de se lancer dans un processus de vente (totale ou partielle) et de confier, pour ce faire, un mandat à une banque...