Au-delà des contraintespropres à son métier, l’assureur est aussi un investisseur institutionnelendossant un rôle de premier rang dans le financement de l’économie. Cesactivités doivent aujourd’hui se conjuguer avec une réglementation évolutive,multinorme et de plus en plus contraignante. Dans ces conditions, commentl’assureur peut-il réussir à répondre efficacement à toutes ses obligations touten conservant une position économique attractive, c’est-à-dire rentable etmodérément risquée ?
Commentl’assureur peut-il réussir à répondre efficacement à toutes ses obligations touten conservant une position économique attractive, c’est-à-dire rentable etmodérément risquée ?
En préalable,rappelons qu’un actif risqué peut engendrer une perte en capital, tout enoffrant également des opportunités de gains plus importantes qu’un actif ditsans risque. Le risque est donc indissociable des notions de performance et derentabilité. Il paraît alors intéressant de classifier les risques financierset d’en décrire les caractéristiques.
Cartographiedes risques financiers
Cette proposition de cartographies’appuie sur l’identification de trois catégories principales de risquesfinanciers : les risques liés aux variables des marchés, ceux inhérents aux intervenants des marchés et, pour finir, ceux liés à leur organisation.
Les risques liés aux variables des marchés
Le risque de marché est lié à la variation du prixd’un actif, en fonction des fluctuations dudit marché et des spécificitéspropres à cet actif. Les facteurs déterminants dans la constitution du prixsont principalement la valeur actualisée de l’espérance des profitsfuturs, une prime de risque ainsi que l’offre et la demande. On peut séparer les risques pesant sur le prix d’unactif en deux catégories :