L’assurance émerge comme pivot de l’essor des agences immobilières, transformant leur rôle de simples gestionnaires en garants de rendement. Cette activité, centrée sur la garantie loyers impayés (GLI), permet de rassurer les propriétaires et simplifier les opérations, représentant une opportunité clé pour les professionnels de l’immobilier.
La part de marché des professionnels de l’immobilier sur la gestion locative n’est que de 30 % quand elle atteint 70 % sur la transaction. Les clients font confiance aux professionnels de l’immobilier pour acheter ou vendre un bien, mais pas pour le gérer lorsque celui-ci est loué. Nous constatons également que l’agence n’est plus perçue par les bailleurs comme une entité devant essayer de récolter le loyer, une obligation de moyen. Elle est perçue comme devant verser le loyer au bailleur, une obligation de résultat qui la transforme presque en locataire. Quoi de plus normal à une époque où les investisseurs particuliers sont biberonnés au vocable des gestionnaires de patrimoine (capacité d’emprunt, rendement locatif, cash flow…) ? Ces notions sont devenues familières du grand public !
La question est donc simple : comment les professionnels de l’immobilier peuvent rassurer les propriétaires sur leur capacité à fournir un meilleur rendement locatif que celui qu’apporte l’autogestion ? C’est à ce moment-là que l’assurance entre en scène, jusqu’à devenir un levier essentiel pour les agences immobilières ! Elle passe d’une obligation de moyen à une obligation de résultat.
Depuis le rapport Nogal, produit lors de la précédente mandature, nous savons que 70 % des bailleurs donneraient leur bien en gestion à un professionnel de l’immobilier si celui-ci garantissait un versement du loyer à date fixe, quoi qu’il arrive. Passer de 30 % de parts de marché à 70 % serait donc possible ?...