Les assureurs ont été invités à répondre le11 juillet 2014 à une série de tests diligentés par l'Eiopa, l'Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles. Cet exercice faitsuite à des études similaires déjà menées en 2009-2010, puis2011. Il permet à l’Autorité européenne de mesurer la capacité du secteur à faire face à des risques assurantiels classiques, mais aussi à desrisques liés aux marchés financiers et notamment à la persistance d’unenvironnement de taux bas. Ces études font écho à des exercices similairesimposés au secteur bancaire par l’European Banking Authority (EBA).
De façon générale, les exercices de stresstest prennent une importance croissante, tant dans les relations entreassureurs et superviseurs que dans le fonctionnement interne des assureurseux-mêmes. Pour preuve, la place accordée à la démarchestress test dans l’Orsa (Own Risk Solvency Assessment) : le besoin global de solvabilité et lerespect permanent des exigences de capital – deux des trois volets de l’Orsa –nécessitent de travailler sur un scénario central et plusieurs scénarios destress.
Il s’agit d’identifier les risques majeurs, de qualifier leur réalisation au moyen de ladéfinition d’un scénario, de mesurer leur impact à l’aide d’un modèle et dedéterminer, en fonction des résultats, des plans d’actions nécessaires à lapérennité de l’entreprise.
Pour les assureurs, le vocable de stresstest peut donc désigner deux démarches assez différentes : d’une partun exercice réglementaire,...