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E-réputation : quel droit à l’oubli numérique pour les dirigeants ?

Publié le 7 avril 2015 à 8h00    Mis à jour le 22 octobre 2015 à 12h35

Alexandre Fiévée


Selon une étude réaliséeen 2014 au niveau mondial par le cabinet Deloitte, 87 % des dirigeantsinterrogés estiment que le risque de réputation est « très important » et 88 % le considèrent comme un « défi-clé » pour l’entreprise (1).La gestion de l’e-réputation fait, bien entendu, partie intégrante de leurspréoccupations, eu égard notamment à la caisse de résonnance que peutconstituer internet.

Compte tenu de leur forte présence sur le web, les assureurs sont tout particulièrement concernés par cette problématique d’image.

Compte tenu notamment de leurforte présence sur le web, les assureurs sont tout particulièrement concernéspar cette problématique d’image, que ce soit d’ailleurs celle de leurentreprise ou celle de leurs dirigeants (et autres salariés), principauxambassadeurs de la marque. Ainsi, les assureurs surveillent ce qui est dit d'eux sur le web, ce qui leur permet notamment de répondre et, le cas échéant, dedemander et d’obtenir le retrait d’un contenu illicite (diffamatoire,injurieux, attentatoire à la vie privée d’un salarié, etc.) (2). La difficulté à laquelle ils peuvent parfois se heurter est celle d’un contenuqui n’est pas à proprement parler illicite, mais qui est malgré tout fortementpréjudiciable parce qu’il véhicule une information qui n’est pas trèsvalorisante pour l’entreprise ou l’un de ses dirigeants. Cecontenu peut être d’autant plus préjudiciable s’il apparaît sur la premièrepage de résultats d’un célèbre moteur de recherche. Avec le droit à l’oublinumérique, tel que consacré par la Cour de justice de l’Union européenne(CJUE), les dirigeants sont désormais mieux armés pour lutter contre ce type decontenus, et ce, dans l’optique non pas d’obtenir leur suppression, mais de lesrendre moins visibles. Explications.

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