Et si la pandémie permettait aux assureurs de dessiner le « temps d’après » à travers l’élaboration de politiques de développement, recentrées sur l’humain et sur l’environnement ? Tour d'horizon des principaux secteurs susceptibles d'être concernés par cette transformation.
Directeur chez TNP Consultants
Durant la crise sanitaire liée à la Covid-19 et le début de la crise économique qui s’en est suivi, les compagnies d’assurance, les bancassureurs, les groupes de protection sociale et les groupes mutualistes, selon leur domaine d’activité, ont fait l’objet :
La non-prise en charge d’un risque pandémique relevant plutôt des fonds publics est restée incomprise par l’opinion publique : certains assureurs ont pris l’initiative de concéder des « gestes » (allocations spéciales pour couvrir les pertes d’exploitation de restaurateurs notamment, baisses ou remboursements de cotisations sur contrats automobiles) et la justice, de son côté, a sanctionné certains types de contrats ne stipulant pas l’exclusion des risques de pertes d’exploitation.
Quand, de surcroît, du fait du confinement, certains des acteurs concernés ont connu une gestion dégradée et une chute de leur qualité de service, cela n’a pas aidé à améliorer leur positionnement, tandis que les assurés ont sérieusement remis en cause l’intérêt d'acquitter leurs primes de cotisation.
Pourtant, malgré les turbulences, ce contexte ouvre de nouvelles perspectives et des opportunités : tirer des leçons pour l'avenir immédiat et anticiper le « temps d’après » sur le long terme, en visant plus que des correctifs, mais de véritables développements, ancrés dans des préoccupations résolument recentrées sur l’humain, comme la qualité de service, la qualité de vie au travail ou encore la responsabilité sociétale et environnementale.
Pour l’ensemble des acteurs du secteur, plusieurs impacts de la crise peuvent ainsi apparaître comme des axes de développement à prendre en compte dès à présent. En voici un panorama.
Télétravail
Si la...