Thorsten Steinmann, membre du board d’Hannover Re en charge depuis septembre des assurances IARD en Europe continentale, expose sa stratégie et ses ambitions, notamment en France. Il évoque l’impact des Cat Nat, les tendances émergentes et le besoin d’innovation produit pour répondre aux attentes des cédantes.
Quel est le bilan 2024 d’Hannover Re en Europe continentale ?
Nous avons été confrontés à une fréquence élevée de catastrophes naturelles telles que les inondations d’Europe centrale et orientale, de fortes tempêtes et des crues torrentielles. En outre, le secteur devait encore absorber certains dommages causés par la grêle en 2023, qui ont pesé sur les résultats 2024. Avec l’augmentation des coûts associés à l’assurance automobile ainsi que l’émergence de nouvelles tendances en cyber, responsabilités civiles et SRCC [risques de grèves, émeutes et mouvements populaires, NDLR], l’ensemble du secteur a dû faire face à un environnement difficile en 2024, même si le volume des pertes assurées est resté jusque-ici légèrement inférieur à celui de 2023.
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Quelles sont vos ambitions de développement sur le continent, et en France en particulier ?
Notre ambition reste d’être un partenaire à long terme pour nos clients. Même si nous devrons procéder à quelques ajustements dans des domaines tels que l’assurance auto, l’assurance catastrophe et celles des entreprises, nous constatons également que les conditions se sont stabilisées en Europe et qu’il existe de nombreuses opportunités de croissance avec nos clients. En France, nous nous appuyons sur nos solides relations avec nos clients grâce à la collaboration étroite entre notre bureau de Paris et nos opérations mondiales. Notre présence de longue date sur le marché français nous a permis d’établir des partenariats à long terme dans toutes les branches d’assurance. Nous nous engageons à entretenir et renforcer ces relations de confiance tout en explorant de nouvelles opportunités et en promouvant de nouveaux produits.