Si l’exploration de volcans en éruption est réservée à une poignée de professionnels et de passionnés, il n’en demeure pas moins que les risques sont très élevés.
journaliste
L’Hexagone compte trois volcans actifs situés en outre-mer : la Soufrière à la Guadeloupe, la montagne Pelée à la Martinique et le Piton de la Fournaise à La Réunion. La dernière éruption catastrophique survenue en France remonte au 8 mai 1902 lorsque la montagne Pelée a fait 29 000 victimes. Avant d’entrer en éruption, un volcan lance des avertissements assez bruyants mais certains peuvent ainsi alerter pendant vingt ans avant que l’éruption ne se produise là où d’autres « s’allument » en trois semaines. D’une part, il y a les impacts proches de la source entraînant des explosions, des coulées de lave, des débris et des avalanches à proximité du volcan et, d’autre part, les cendres qui tombent dans un rayon beaucoup plus large.
Auto-assurance
En France, six laboratoires de recherche se consacrent aux volcans, dont le Laboratoire magmas et volcans (LMV) près de Clermont-Ferrand et le Laboratoire de pétrographie-volcanologie de l’université Paris-Saclay à Orsay (Essonne). Parmi la cinquantaine de personnes qui travaille dans ces laboratoires, les chercheurs ne se déplacent qu’exceptionnellement sur le terrain pour observer des volcans et effectuer des prélèvements. Ils sont alors auto-assurés par l’organisme public qui les emploie. Au-delà des professionnels, au moins deux agences de voyages sont spécialisées en France dans l’organisation de randonnées sur des volcans, en activité ou non. L’une d’entre elles propose des séjours en Indonésie, au Pérou, en Éthiopie…, pour aller observer des «...