Avec le vieillissement du parc automobile et la hausse du coût des réparations, la garantie panne mécanique surveille ses équilibres. Une nécessité pour un marché aussi dynamique que « challengé » et qui dispose encore, selon les professionnels de la branche, d’un beau potentiel de croissance dans les années à venir.
Le moteur de la panne mécanique tourne à plein régime et devrait même pouvoir monter dans les tours pendant un petit moment. « Nous avons une très belle progression sur la panne mécanique. Et c’est un marché qui a encore un beau potentiel », confirme ainsi Thibault Aboulker, directeur général de Mutuaide. Pourquoi ? « Le parc automobile en France vieillit. Il y a de moins en moins de voitures neuves qui sont achetées et donc de plus en plus de véhicules qui vieillissent susceptibles de tomber en panne. Dans ce contexte, les garanties de panne mécanique et les extensions de garantie constructeur vont continuer à faire sens pour les clients », estime-t-il. « Il y a une croissance de ce segment et elle va très probablement continuer », abonde de son côté Nathalie Bohère, directrice de Covéa Affinity. « La panne mécanique est une garantie stratégique pour les constructeurs et les distributeurs. Lorsque vous vendez un véhicule neuf, ça permet de conserver le client dans l’écosystème de la marque plus longtemps », explique-t-elle. Un facteur de rétention qui s’applique aussi sur les véhicules d’occasion, récents et reconditionnés, qui continuent de représenter l’écrasante majorité des voitures achetées par les particuliers. « Les distributeurs ont intérêt à fluidifier le turn-over sur les parcs et la garantie panne mécanique permet cela », ajoute-t-elle.
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