Les assureurs embarquent leurs distributeurs, et tout particulièrement les agents généraux, dans leur transformation digitale. Où en sont-ils ?
Sur ce long et sinueux chemin de la transformation digitale, les porteurs de risques avancent, certes, mais restent confrontés à la problématique du partage de la valeur générée. Comment s’assurer, par exemple, que le distributeur va traiter les leads mis à sa disposition par l’assureur ? Pour répondre à cette problématique, beaucoup d’assureurs décident de monétiser ces prospects, avec l’objectif de pousser les intermédiaires à en faire bon usage ; d’autres, mais ils sont moins nombreux, ont créé des marques dédiées pour vendre directement leurs solutions sur le marché, ce qui contribue à créer une tension supplémentaire par rapport aux distributeurs. Une troisième voie émerge, celles des agents généraux débrouillards qui se positionnent sur des niches : châteaux, sports à risques, impatriés, etc. Grâce au Web, ils ont la possibilité d’atteindre tout le marché.
Qu’apporte le digital aux distributeurs ?
Le digital rend de multiples services aux réseaux de distribution. Il permet d’augmenter le taux de prise de rendez-vous et d’asseoir un meilleur suivi de l’activité commerciale. Les réseaux sociaux sont un bon moyen de mieux se faire connaître. Quoi qu’il en soit, tous ces points doivent contribuer à délivrer davantage de valeur.
Autre atout, le digital offre la possibilité de déplacer une partie du travail administratif du distributeur vers les assurés, dans une logique de self-service : réalisation d’avenants, rachats, impression de certificats d’hospitalisation, etc. Le temps dégagé est alors consacré aux activités commerciales et relationnelles. Ce qui est important pour la vente de contrats d’assurance, par définition complexes.