Qu’est-ce qu’un bon courtier en matière de programmes internationaux ?
Aujourd’hui, le marché de l’assurance est très soft donc la pression est moins sur les prix que sur la qualité des informations transmises aux filiales et remontées vers la maison mère. Le courtier a un rôle fondamental en étant nos yeux et nos oreilles partout dans le monde. Il doit savoir m’informer sur les particularités locales, diffuser les bonnes pratiques assurantielles aux filiales, remarquer les situations anormales et trier les informations pour remonter les préoccupations cruciales exprimées en local. Il doit être capable de m’alerter sur les mesures de prévention à mettre en place, si une usine est très exposée par exemple, ou, au contraire, comprendre que malgré une implantation sur une zone soumise aux tremblements de terre, mon installation est suffisamment protégée par le respect des normes antisismiques. En cas de sinistre, je ne veux pas simplement un chiffre mais je souhaite savoir comment et pourquoi.
Quelle différence faites-vous entre les réseaux intégrés et externes ?
Le courtage est une affaire de personnes et un bon interlocuteur peut se trouver dans des réseaux intégrés comme dans des réseaux externes. Il s’agit avant tout d’un chef d’orchestre qui coordonne efficacement son réseau. Et les mêmes questions se posent dans chaque cas de figure : le réseau est-il justement rémunéré ? les outils sont-ils efficaces ?
Quel est votre premier impératif en matière de dimensionnement ?
La flexibilité du réseau n’est pas ce que j’attends en premier. Je préfère un réseau global qui me permette de m’adresser à une seule personne pour communiquer auprès de 56 pays. J’ai besoin d’un cahier des charges établi qui m’assure que je n’aurai pas de souci de compliance. Enfin, je souhaite une qualité de service égale dans chaque pays.