Patrick Evrard, président d’Agéa
chef de rubrique
Bilan avec Patrick Evrard un an après son élection à la tête d'Agéa. Les agents généraux se renouvellent, se féminisent, montent en compétences et la fédération propose aussi à ses syndiqués de nouveaux services.
Agéa s’est-elle entourée de nouvelles compétences depuis un an ?
Les sociétés de capitaux se développant, nous avons recruté un juriste fiscaliste supplémentaire. Par ailleurs, nous nous sommes attachés les services d’un spécialiste en relations presse. Au niveau juridique, pour renforcer nos compétences en droit européen, nous sommes accompagnés par un cabinet conseil, Euralia, spécialisé dans le lobbying européen.
Des rencontres sont initiées avec les nouveaux agents en régions. Quel bilan en dressez-vous ?
Cette année, des rencontres avec les nouveaux agents se sont tenues dans sept inter-régions, y compris à Paris. Environ 500 agents y ont participé. C’est important pour nous d’être à leur écoute, de comprendre leurs difficultés pour mieux les aider. Ces rencontres sont utiles et fertiles en idées ! Nous envisageons d’ailleurs de les coupler avec les congrès régionaux.
Où en est le dossier sur la professionnalisation du métier et l’élaboration du parcours de formation ?
La directive sur la distribution d'assurances (DDA) est en cours de transposition. Elle prévoit pour tous les intermédiaires, notamment pour les agents généraux et leurs collaborateurs, quinze heures de formation supplémentaires à effectuer chaque année. Nous réfléchissons actuellement à la mise en place de parcours de formation et à de nouveaux modes pédagogiques, tels que les classes virtuelles et les Massive On Line Open Courses (MOOC). Nous échangerons avec la direction du Trésor et la FFSA sur ces nouveaux modes de formation et leur contenu.
Comment évolue le taux de féminisation et le niveau de formation des nouveaux entrants ?
Chaque...