Bien que les services dits de "confort" dominent toujours le marché, l'aide et le maintien à domicile des publics fragiles gagnent du terrain. D'autres en revanche, comme le ménage ou le repassage, pâtissent de la crise économique.
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Des gagnants et des perdants, il y en a aussi parmi les services à la personne. La loi Borloo en avait retenu 21 au titre desquelles les associations et les entreprises sont encore aujourd'hui agréées, ou non. Les deux tiers sont effectués au domicile du client. L'AESP (Association des enseignes de services à la personne) distingue deux grands types de prestations. Celles dites de "confort" qui regroupent l'entretien ménager, la garde d'enfants, le soutien scolaire/cours à domicile, le petit jardinage, le petit bricolage, l'assistance informatique/internet à domicile et la collecte/livraison à domicile du linge repassé. Et celles dites "public fragile" (dépendance), qui englobent notamment l'assistance aux personnes âgées dépendantes, l'accompagnement véhiculé et la livraison de repas à domicile.
Outre cette segmentation partagée par tous, chaque enseigne nationale est libre de les structurer comme elle l'entend. Bien-être assistance, par exemple, qui dépasse le strict champ Borloo, a organisé sa plate-forme autour de trois grands pôles : quotidien famille, domicile et santé.
Miser sur les populations vulnérables
L'étude conduite par l'AESP en 2011 auprès des clients des enseignes fournit des indications globales sur l'évolution des demandes. Les prestations de confort l'emportent encore sur celles des publics fragiles. Dans la première catégorie, l'entretien de la maison et la garde d'enfants conservent la tête devant le petit jardinage et le soutien scolaire. « Avec la crise économique, certains foyers sont...