Le nouveau président de la fédération des agents généraux fait le point sur une profession qui doit nécessairement évoluer face à la concurrence de la bancassurance et l'avènement des nouvelles technologies.
En tant que nouveau président d'Agea, quelle est votre feuille de route pour les trois ans à venir ?
J'ai été élu sur un programme simple, clair et réaliste : positionner l'agent général au cœur de la distribution. Car, à l'heure où les compagnies d'assurance optent pour la multidistribution, la place des agents généraux n'est plus la même. Il faut que les agents profitent et tirent parti de l'avènement des nouvelles technologies. Je ne considère pas que le web soit un canal concurrent ou alternatif. Il s'agit d'un outil de travail que les agents doivent s'approprier. A nous de les y aider !
Quels seront vos autres axes de travail ?
Avec mon équipe, plusieurs axes ont été définis. Si l'on regarde notre environnement conventionnel et contractuel, nous avons plusieurs textes qui régissent la profession, notamment la convention de 1996 et la déclaration commune avec la FFSA. Or ces textes ne sont pas toujours bien appliqués. Nous devons par conséquent les rénover et optimiser les relations entre agents et compagnies. Pour ce faire, nous rencontrerons régulièrement la FFSA. En ce qui concerne notre environnement législatif et réglementaire national comme européen, il s'est fortement densifié et complexifié. Alors que s'amorce une nouvelle définition de l'intermédiation, il nous appartient de défendre les intérêts de notre métier.
Vous estimez que la visibilité de la profession est encore insuffisante. Qu'allez-vous entreprendre pour l'accroître ?
La campagne « On assure mieux quand on connaît bien » et le livre blanc, entre autres, ont contribué à faire mieux connaître le métier d'agent général ; il nous faut continuer à afficher notre poids économique et intensifier notre politique de lobbying. La visibilité de la profession doit être...