Face à des contrats responsables de plus en plus normés, les services adjoints aux complémentaires santé permettent de se différencier de la concurrence. Quelle est la tendance du moment ?
Une étude publiée par PwC pour Finance innovation et l’écosystème assurance* en janvier met en avant la nécessité « de faire évoluer la relation assureur-assuré et de personnaliser la proposition de valeur ». Selon cette enquête, 70 % des acteurs de l’assurance interrogés reconnaissent un manque d’ambition et de moyen, qui a pour conséquence une adoption très faible de leurs services. Si 89 % d’entre eux estiment que l’exploitation des données de santé peut être utile pour optimiser les parcours de soins, ils sont 93 % à pointer un manque de connaissance du client, ce qui limite les possibilités de personnalisation des services. PwC estime qu’« il revient aux organismes complémentaires de mieux comprendre le contexte de leurs bénéficiaires, d’améliorer le ciblage de leurs services et de perfectionner leurs offres : le challenge étant de convaincre les bénéficiaires de l’intérêt de fournir leurs données et de les rassurer quant à leur utilisation ». Du point de vue du consultant, il est indispensable de mieux cibler et accroître la proximité avec les bénéficiaires pour aller au-delà du « payeur aveugle ». L’étude affirme en conclusion que « les Ocam ont un rôle structurant à jouer face aux nombreux défis auxquels fait face le système français ».
Expérimentation
À commencer par l’un des principaux défis du système de soins, celui de la désertification médicale. Une expérimentation est en cours chez Groupama. Baptisée Oasis et effective à Cercy-la-Tour (Nièvre) et à Agde (Hérault), Groupama...