Effervescence en ce début d’après-midi au 54 rue de l’Ouest dans le 14 arrondissement de Paris ! L’association locale d’UFC-Que choisir s’apprête à ouvrir pour recevoir des personnes ayant un litige de consommation avec des professionnels et, parmi eux, des assureurs.
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Tandis que sept ou huit personnes prennent place à l’ouverture pour attendre leur tour, l’équipe composée d’une petite dizaine de bénévoles s’affaire à préparer et rassembler les dossiers à traiter. Les consommateurs ayant besoin d’aide deviennent adhérents en s’acquittant de 30 € par an, un montant symbolique comparativement aux honoraires, parfois prohibitifs, des avocats. à l’association locale, la seule à Paris, les litiges envers des artisans et des opérateurs de téléphonie mobile sont les plus fréquents. Viennent ensuite ceux qui opposent des consommateurs à leur assureur.
Dégâts des eaux
Au vu de l’ensemble des dossiers traités, Jacques Rafowicz, conseiller pour les litiges impliquant les assurances, estime que les dégâts des eaux pris en charge par les multirisques habitation sont la première cause de consultation de l’association locale. Ce jeune retraité en connaît un rayon sur l’assurance car il a fait toutes ses classes à la direction du règlement des sinistres d’Axa. Les Parisiens résidant quasiment tous en appartement, « les dégâts des eaux peuvent mettre en cause plusieurs assureurs et le règlement des sinistres ne fonctionne pas bien car les assureurs impliqués se renvoient la balle. En outre, les gestionnaires de sinistres suivent les instructions de l’assureur à la lettre sans donner d’explications aux assurés », a-t-il constaté.
Anne-Marie Garriguenc, présidente de l’association locale UFC-Que choisir Paris Ouest : « En vue d’aider les assurés à résoudre leurs litiges, nous recherchons toutes les possibilités en matière de règlement amiable en travaillant à partir des pièces écrites. »