Les associations d’assureurs à l’échelle nationale, européenne et mondiale se rejoignent sur leurs priorités pour 2025 et œuvrent en commun pour la finance durable, l’accès aux données, la transparence des produits d’épargne, et la bonne prise en compte des impacts climatiques. Si le calendrier européen se précise, en France les incertitudes demeurent.
Dans son manifeste « Insurance Matters », publié au lendemain des élections européennes, Insurance Europe a appelé le nouvel exécutif à combler les fameux « protection gap » du climat, de la santé ou encore du cyber-risque. La fédération européenne souligne l’importance de poursuivre la lutte contre le changement climatique et de stimuler les investissements privés via des produits d’épargne, d’assurance vie et de retraite à même de diversifier le financement des entreprises. Insurance Europe préconise également une approche réglementaire axée sur l’innovation, la compétitivité et la digitalisation, recommande de sensibiliser davantage aux risques, et propose de créer un centre d’expertise en assurance au sein de la Commission européenne pour garantir que les instances politiques de l’UE soutiennent l’accessibilité à l’assurance. Elle rappelle également l’importance d’alléger les obligations d’information exigées des assureurs par la production réglementaire de l’UE comme s’y est engagée la Commission européenne. « En collaborant avec les nouveaux décideurs politiques de l’UE, nous sommes déterminés à faire en sorte que les règles et réglementations soient adaptées aux besoins, et que notre secteur puisse apporter une contribution encore plus importante », affirme Michaela Koller, DG d’Insurance Europe. Parmi les priorités réglementaires de la profession figurent la suite et fin de la révision de Solvabilité II, l’adoption de la stratégie d’investissement de détail (RIS), et le soutien à la mise en oeuvre du Green Deal européen. Des orientations arrêtées avec tous les membres d’Insurance Europe.