Tour d’horizon des principaux enseignements de l’observatoire ESG de l’assurance vie française, réalisé par les cabinets Castom et Zielke Research Consult.
Au regard notamment des défis environnementaux et sociaux auxquels doivent faire face nos sociétés, les citoyens/consommateurs portent de plus en plus attention aux performances extra-financières des entreprises. Cette tendance de fond concerne de larges pans d’activités tels que la finance et l’assurance. Les assureurs, et en particulier les principaux groupes opérant en France, ont réalisé depuis plusieurs années d'importants efforts en matière de publication extra-financière, rendant alors accessible à̀ tous une multitude d’informations.
Parallèlement, la réglementation, qu’elle soit d’origine française ou européenne, oblige les plus grands assureurs à développer une transparence sur cette thématique et vise à standardiser les communications. Ainsi, le grand public peut juger de la durabilité des assureurs, même si les informations à sa disposition peuvent être parfois jugées dans certains cas complexes, insuffisantes ou « superficielles ».
Cette transparence peut également être rendue difficilement abordable par la diversité́ et la longueur des rapports « réglementaires » des assureurs traitant de leurs pratiques en matière Environnementale, Sociale et de Gouvernance (ESG). Par exemple, certaines déclarations de performance extra-financière (DPEF) avoisinent la centaine de pages. Aussi, en sus de ce rapport, les assureurs publient d’autres documents tels que leur rapport sur l’investissement responsable, leur politique d’investissement responsable, divers communiqués...