La Médiation de l’assurance vient d’emménager rue du Général-Foy, dans le 8arrondissement à Paris, dans un bel immeuble haussmannien. Les assurés faisant de plus en plus appel à la médiation, les anciens locaux étaient devenus trop exigus.
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Aux quatrième et cinquième étages de cet immeuble parisien s’affaire une « ruche » de 48 personnes, composée pour l’essentiel de jeunes femmes. Outre une équipe de sept collaborateurs dédiée à la gestion administrative, la Médiation de l’assurance est organisée en trois pôles : le premier traite des assurances de biens et de responsabilité, le second se consacre à la prévoyance, et le troisième se concentre sur l’assurance vie et l’épargne. Le personnel des trois pôles est juriste de formation et doté le plus souvent d’un master 2 d’assurance ou de prévoyance.
La Médiation de l’assurance est une association à but non lucratif, régie par un conseil d’administration qui se réunit deux fois par an. Le médiateur est élu pour un mandat de trois ans par le président de la Fédération française de l’assurance (FFA), le président de l’Institut national de la consommation (INC) et le président du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) et il peut être renouvelé dans ses fonctions. Après un premier mandat, Philippe Baillot a été réélu pour trois ans en novembre dernier. Ce docteur en droit et professeur associé à l’université Paris 2 Panthéon-Assas maîtrise sans conteste son sujet : ayant commencé sa carrière en tant qu’avocat, il a été tour à tour directeur juridique d’une société d’assurance puis directeur d’une banque privée.
Depuis 2015, les assureurs ont l’obligation d’informer de la possibilité de saisir la Médiation dans chaque contrat souscrit. Fondé sur l’idée que tout consommateur a le droit d’être protégé, ce mode de résolution extrajudiciaire des litiges est gratuit et se veut rapide.