Abonnés

Données personnelles

Comment optimiser le nouveau RGPD

Publié le 3 juillet 2018 à 8h00

Alix Pradère, associée cofondatrice, Vanessa Mendel, associée cofondatrice, Bertrand de Neuville, senior manager

Retour avec Opusline sur les principales évolutions apportées par le règlement général sur la protection des données (RGPD) qui vise à renforcer et unifier la protection des données pour les individus au sein de l'Union européenne. Applicable depuis le 25 mai dernier, ce règlement met l'accent sur le renforcement du droit des personnes et la responsabilisation des acteurs.

Alix Pradère, associée cofondatrice, Vanessa Mendel, associée cofondatrice, Bertrand de Neuville, senior manager
Emilien Le Flahat, consultant Opusline

L’entrée en application du Règlement général pour la protection des données (RGPD) en date du 25 mai 2018 a coïncidé avec une sensibilité maximale sur la protection des données personnelles. Car de fait un socle commun aux États européens en matière de protection devrait bouleverser le rapport des opérateurs d’assurance aux données qu’ils détiennent. Les formalités préalables jusqu’alors nécessaires auprès de la CNIL vont ainsi disparaître pour laisser place à une logique de conformité continue ; désormais, les opérateurs d’assurance doivent démontrer, lors de contrôles inopinés a posteriori, les mesures de sécurité prises. S’il est contraignant, ce changement de paradigme permet de réduire les délais de déploiement de nouveaux services et in fine favorise l’innovation.

 

Le règlement a pour vocation de renforcer les droits des individus européens sur leurs données. Parmi les principales dispositions nouvelles figurent l’introduction du droit à l’oubli et à la portabilité ainsi qu’un renforcement du consentement. Les opérateurs d’assurance doivent ainsi garantir à leurs assurés l’effectivité des contrôles sur leurs données personnelles.

Le paradigme de responsabilité change également. Celle-ci est dorénavant endossée non seulement par l’opérateur d’assurance mais aussi potentiellement par son dirigeant et partagée avec les sous-traitants dont la responsabilité est engagée au même titre que le responsable de traitement.

Pour assurer le bon respect du règlement, la Commission européenne a mis en place des sanctions dissuasives : une amende administrative pouvant aller jusqu’à 20 M€ ou 4 % du chiffre d’affaires mondial de la structure.

Dépêches

Chargement en cours...

Les articles les plus lus

Marché

Captives : la Place de Paris en quête d’équilibre

Plus de deux ans après le décret qui a donné le top départ des captives à la française, une…

Louis Guarino La Tribune de l'Assurance 17/10/2025

Couverture

Vol au Louvre : l’État assume le risque… et cumule les défaillances

La stupéfaction qui entoure le vol en plein jour de huit pièces d’une valeur inestimable le 19…

Louis Guarino La Tribune de l'Assurance 21/10/2025

La tribune d'Arnaud Chneiweiss, Médiateur de l’assurance

Abonnés La montée en puissance des médiations

Les médiations de la consommation prennent une importance croissante en France comme en Europe :…

Arnaud Chneiweiss La Tribune de l'Assurance 27/10/2025

Dans la même rubrique

Abonnés Le Code des assurances modifié

Les règles d’indemnisation des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions ainsi que le...

Abonnés Notion de victime : l’indemnisation reste l’objectif premier

Par trois arrêts de l’Assemblée plénière ayant trait aux attentats de 2015, la Cour de cassation...

Abonnés Action en responsabilité contre un notaire et remboursement des frais d’une action en nullité de donation

Les frais exposés à l’occasion d’une procédure antérieure entre un tiers et le demandeur peuvent...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…