• En 2012, plus de 120 navires, y compris des gardes-côtes asiatiques, ont détecté des blocages de signaux GPS ;
• En 2013, le port d’Anvers, second port européen derrière Rotterdam, est victime d’une cyber attaque. Les attaquants s’infiltrent dans son service informatique et prennent le contrôle de son système de gestion des containers. Ils acheminent ainsi pendant deux ans de la drogue provenant d’Amérique du Sud. Le port d’Anvers s’est depuis adjoint une équipe cyber et a recommandé la vigilance aux utilisateurs du port, la sécurité informatique étant de la responsabilité de chacun. Il n’empêche ! Les gangs organisés continuent de se servir des pirates informatiques pour lancer des raids cyber sur les systèmes de ports européens sélectionnés ;
• En 2014, un incident cyber survient dans un port américain. Privé de son signal GPS pendant sept heures, le port à dû interrompre ses activités pendant tout ce temps. Le GPS est utilisé pour définir la position des grues et déterminer les endroits où les containers doivent être déplacés. D’après une étude du Brooking Institute, des interruptions d’activité dans les ports de Long Beach ou de Los Angeles pourraient frapper 20 % du système de transport maritime américain et coûter à l’économie américaine environ 1 Md$ par jour d’arrêt ;
• Fin 2015, l’équipe de sécurité informatique d’une compagnie américaine de télécommunications relève plusieurs attaques sur des navires en mer transportant des biens à haute valeur appartenant à un important groupe maritime. Les pirates ont pénétré dans son système de gestion lui servant pour ses inventaires...